1. Recherche et
dépistage des femmes
susceptibles d'avoir une
fistule obstétricale
Pour identifier ces femmes, la Fondation s’appuie sur des ONG partenaires et sur des milliers d’acteurs clés qu’elle forme et qui sont en contact régulier avec la population.
Ces femmes sont ensuite dépistées par des médecins spécialisés pour confirmer le diagnostic.
La Fondation dispose du numéro vert +229 69 59 88 88 pour répondre aux questions sur la fistule obstétricale.
2. Organisation de chirurgies réparatrices et prise en charge pré et post opératoire
La fistule obstétricale peut être guérie par une intervention chirurgicale.
La Fondation Claudine Talon participe depuis 2017 à l’organisation de chirurgies réparatrices auxquelles prennent part des chirurgiens nationaux et étrangers. Les actes opératoires sont financés par l’ONG Artémédis.
Afin que les femmes qui bénéficient de cette intervention soient dans les meilleures conditions possibles, la Fondation Claudine Talon prend en charge tous les frais pré et post-opératoires.
Aussi, la Fondation Claudine Talon soutient les quatre hôpitaux dans lesquels se déroulent les opérations chirurgicales :
- Le Centre National Hospitalier Universitaire Hubert Koutoukou Maga (CNHU) à Cotonou
- Le Centre Hospitalier Universitaire de la Mère et l’Enfant Lagune (CHU-MEL) à Cotonou (CHU-MEL)
- Le Centre Hospitalier Universitaire Départemental du Borgou et de l’Alibori (CHUD-BA) à Parakou
- L’Hôpital Saint Jean de Dieu de Tanguiéta
3. Réinsertion socio-économique des femmes guéries
Les femmes opérées de la fistule obstétricale effectuent leur séjour post-opératoire dans un des trois centres d’accueil de la Fondation situés à Tanguiéta, à Parakou et à Cotonou.
Durant leur convalescence, les femmes sont formées à des activités diverses (la fabrication de savon, le tissage, la couture, le perlage, le tricotage, etc.).
En fin de formation, elles reçoivent le matériel permettant la mise en place d’une nouvelle activité et un fonds de roulement.
De retour chez elles, les femmes sont suivies pendant un an par les ONG partenaires. Celles-ci s’assurent qu’elles respectent les recommandations médicales et qu’elles sont réinsérées dans leur communauté. Elles les accompagnent également dans la mise en œuvre de leur activité économique.